Les informations au sujet du financement se trouvent à l'adresse de www.fisu-fide.ch. Par une lettre du 9 juillet 2003, nous avons informé les Directeurs cantonaux des affaires sociales des conséquences visibles de l'insécurité actuelle liée au financement. Nous les avons ardemment priés de maintenir l'accès aux thérapies résidentielles hors-canton. Au milieu des années huitante, la conviction que les personnes toxico-dépendantes devaient également pouvoir bénéficier d'un soutien social même si elles ne voulaient ou ne pouvaient pas renoncer à leur consommation de drogues illégales s'est imposée en Suisse. Ce changement de mentalité était lié directement à la propagation du virus HIV par le biais de l'utilisation commune de seringues et par des rapports sexuels non protégés, principalement dans le milieu de la prostitution. Etant donné qu'à l'époque, les offres d'assistance aux toxicomanes (institutions thérapeutiques résidentielles et centres de consultation en matière de drogue orientées vers l'abstinence) ne touchaient pratiquement que les client-e-s disposé-e-s à s'absten